{"id":808,"date":"2020-10-15T10:00:56","date_gmt":"2020-10-15T09:00:56","guid":{"rendered":"https:\/\/pressetaux.fr\/douai\/?p=808"},"modified":"2020-10-15T17:28:04","modified_gmt":"2020-10-15T16:28:04","slug":"crise-covid-impacts-marche-immobilier","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/pressetaux.fr\/douai\/crise-covid-impacts-marche-immobilier\/","title":{"rendered":"Covid et crise : quels impacts sur le march\u00e9 de l’immobilier ?"},"content":{"rendered":"
Le march\u00e9 de l\u2019immobilier conna\u00eet un fort dynamisme avec une explosion de la demande face \u00e0 un manque d\u2019offre de biens \u00e0 vendre, dans un contexte o\u00f9 les banques ont durci les conditions d\u2019acc\u00e8s au cr\u00e9dit, notamment vis-\u00e0-vis des primo-acc\u00e9dants.<\/b><\/p>\n
\u201cNous n\u2019avons pas observ\u00e9 de baisse des prix sur le march\u00e9 de l\u2019immobilier\u201d<\/span><\/i>, constate <\/span>Gr\u00e9gory Willay<\/span><\/a>, courtier PresseTaux \u00e0 Valenciennes. <\/span>\u201cOn a m\u00eame plut\u00f4t tendance \u00e0 voir peu de n\u00e9gociations dans les dossiers sur le prix des biens, signe que le march\u00e9 s\u2019affole : les gens ne prennent pas de risques, ils veulent avoir la maison et font des propositions au prix affich\u00e9.\u201d<\/span><\/i> \u00c0 Montpellier, <\/span>Carine Pradelles<\/span><\/a> constate la m\u00eame stabilit\u00e9 au niveau des prix de l\u2019immobilier mais remarque que <\/span>\u201ccertains projets \u00e9chouent pour cause d’apport devenu insuffisant ou d\u2019instabilit\u00e9 professionnelle pr\u00e9ssentie\u201d<\/span><\/i>.\u00a0<\/span><\/p>\n <\/p>\n \u00c0 Tours, <\/span>Gr\u00e9gory Lemaitre<\/span><\/a> note une <\/span>\u201cl\u00e9g\u00e8re tendance \u00e0 la hausse, et surtout qu\u2019il y a peu de vendeurs pour beaucoup d\u2019acheteurs, dont une part importante qui ont de r\u00e9elles capacit\u00e9s d\u2019acheter\u201d<\/span><\/i>. <\/span>\u201c<\/span><\/i>Le march\u00e9 immobilier a \u00e9t\u00e9 quasiment \u00e0 l’arr\u00eat pendant deux mois : pas de visite, tr\u00e8s peu de signatures\u2026\u201d<\/span><\/i>, analyse <\/span>Magali Zeller<\/span><\/a>, courtier PresseTaux \u00e0 Dijon : <\/span>\u201cDans les zones d\u00e9tendues, certains vendeurs vont devenir tr\u00e8s press\u00e9s de vendre, ce qui aura n\u00e9cessairement un impact \u00e0 la baisse sur le prix de l’immobilier. Mais sur les zones plus tendues, o\u00f9 l’offre reste toujours insuffisante, il n’y a pas eu \u00e0 l’heure actuelle d’\u00e9volution majeure des prix.\u201d<\/span><\/i><\/p>\n \u201cIl y a clairement une reprise des demandes de financement depuis le d\u00e9but de cet \u00e9t\u00e9\u201d<\/span><\/i>, confirme <\/span>Sandra Rutman<\/span><\/a> (PresseTaux Chantilly). <\/span>\u201cToutefois, les exigences des banques continuent de se renforcer en limitant notamment le taux d’endettement \u00e0 33 % pour les prospects, y compris pour des profils qui ont un tr\u00e8s bon reste \u00e0 vivre. Mais, heureusement, certaines banques restent ouvertes \u00e0 l’\u00e9tude de profils int\u00e9ressants tant que le taux d’usure est respect\u00e9.\u201d<\/span><\/i>\u00a0<\/span><\/p>\n Magali Zeller \u00e9taye : <\/span>\u201cLes banques resserrent davantage leurs crit\u00e8res d’endettement, mais on voit aussi qu’elles ont pris du retard dans leurs objectifs annuels et mettent tout en \u0153uvre pour le rattraper. La hausse, mod\u00e9r\u00e9e, de leurs tarifs fait qu’il est encore tr\u00e8s interessant d’investir, d’autant plus que de belles opportunit\u00e9s peuvent se pr\u00e9senter. Apr\u00e8s deux ann\u00e9es exceptionnelles, on s’attend \u00e0 ce que le march\u00e9 immobilier marque le pas ou, a minima, se r\u00e9oriente. Mais il est encore t\u00f4t pour le dire : il faut attendre de voir la sortie de crise sanitaire, l’impact \u00e9conomique sur les entreprises et leurs salari\u00e9s, ainsi que le d\u00e9veloppement potentiel du t\u00e9l\u00e9travail.\u201d<\/span><\/i><\/p>\n