D’un côté, une délégation d’assurance peut optimiser un dossier de demande de financement. De l’autre, son impact financier peut être conséquent en terme de coût.
“La délégation d’assurance peut permettre de réaliser des économies sur le coût global des assurances”, introduit ainsi Stéphane Fovez, courtier PresseTaux à Saint-Étienne, avant de mettre en garde : “Mais il faut éviter le piège du tarif à tout prix ! Le contrat délégataire doit être strictement identique à celui proposé par le banquier en terme de garanties.”
“La délégation d’assurance propose une solution d’assurance possible, et qui est accordée dans des conditions particulières : prestations équivalentes mais moins onéreuses, couverture de risque médical avéré non couvert par les contrats groupe, etc.”, explique Carine Pradelles, courtier PresseTaux à Montpellier. “De façon plus courante, les banques ne souhaitent pas faire le financement sans leur contrat groupe. Seuls les cas particuliers de risque avéré ou senior ou très jeunes justifient les délégations externes.”
Stéphane Fovez rappelle qu’il existe deux types de contrat, “l’indemnitaire ou le forfaitaire” : “L’indemnitaire est, la plupart du temps, le type de contrat proposé par l’établissement financier. L’indemnisation ne sera alors versée qu’après intervention du régime général (sécurité sociale, RSI, etc.) et des éventuels organismes complémentaires. L’assureur prendra donc en charge à hauteur de la perte de revenus effective et donc rien si l’assuré est couvert par son système social à 100 %.” Quant au contrat forfaitaire : “Il est souvent proposé par les contrats délégataires et indemnisera systématiquement l’assuré, qu’il y ait une perte ou pas.”
Carine Pradelles apporte la précision suivante : “Pour limiter les délégations externes, certaines banques ont mis en place leur propre logiciel de courtage d’assurance avec lesquelles elles ont signé des partenariats, comme la Caisse d’Épargne ou encore la Banque Populaire.”
En terme de coût, pour Isabelle Venzal, courtier PresseTaux à Poissy : “Cela dépend de l’âge des emprunteurs. Plus ils sont jeunes, moins l’assurance sera chère. Mais pour des emprunteurs de plus de cinquante ans, l’assurance groupe est parfois moins chère. Il convient donc de faire les comparatifs afin de conseiller au mieux les clients.” De son côté, Cédric Leroy, courtier PresseTaux à Sannois, affirme que “le coût peut être divisé par trois pour les profils les plus jeunes, et par deux pour la majorités des clients”.