Selon les courtiers en crédit négocié du réseau PresseTaux, il est tout à fait possible d’emprunter sans apport, même s’il est recommandé d’avoir un apport supérieur ou égal à 10 % du coût total du projet pour obtenir des taux bancaires plus avantageux.
L’apport n’est pas une condition indispensable à l’obtention d’un prêt, même si “évidemment, les banques demandent en général un apport dans le cadre d’une demande de financement d’un projet immobilier”, nuance Christophe Lamand, courtier PresseTaux à Douai. “Toutefois, il nous est encore possible d’obtenir des financements sans apport dans certains établissements bancaires, à condition qu’il y ait une bonne tenue de compte au minimum.” Eric Bossaert, courtier PresseTaux à Cambrai, précise que l’obtention d’un prêt est “possible sans apport pour de la résidence principale”, mais qu’un apport couvrant a minima les frais de notaire et d’agence est par contre “quasi obligatoire pour un achat locatif”.
Selon Isabelle Venzal, courtier PresseTaux à Poissy, il est possible d’emprunter sans apport en Île-de-France, mais il faut réunir “un minimum de 2 à 3 % environ du coût total du crédit pour les frais de garantie, de courtage et de dossier”, explique-t-elle. “Certaines banques proposent même des financements allant jusqu’à 110 % pour certaines catégories d’emprunteurs, comme les fonctionnaires.”
Comme le souligne Geoffrey Mazouzi, courtier PresseTaux à Reims : “Cela dépend de l’organisme prêteur : certaines banques imposent un minimum d’apport alors que d’autres sont plus souples à ce sujet, il n’y a donc pas de règles prédéfinies.” Quoiqu’il en soit, dans le cadre d’un projet d’achat immobilier sans apport, il est préférable d’avoir recours à l’accompagnement d’un courtier qui saura valoriser le dossier de demande de financement et l’adresser à une banque bienveillante vis-à-vis de ce type de projet. Geoffrey Mazouzi recommande donc de “solliciter un professionnel du courtage sur le secteur où se situe le bien immobilier, ce qui permettra aux clients d’obtenir ce qu’ils souhaitent au niveau du financement de leur projet”.
De son côté, Carine Pradelles, courtier PresseTaux à Montpellier, explique qu’il y a “un rapport local de prix au mètre carré à respecter pour obtenir un prêt sans apport” : “Les banques financent le juste prix du bien. Si le rapport est bon, elles seront d’accord pour financer les frais annexes sur des projets locatifs. Autrement, elles exigeront un apport.” Elle poursuit : “Sur une résidence principale, dans ma région, l’apport reste quasi obligatoire mais on trouve des banques qui acceptent des financements de projet immobilier sans apport pour certains profils d’emprunteurs.”
“En tant que courtier, je cherche toujours à motiver les raisons d’une absence d’apport en justifiant la situation de mes clients : démarrage dans la vie, nouveau départ, etc., argumente Cédric Leroy, courtier PresseTaux à Sannois. L’important est de présenter une situation financière saine qui permettra d’honorer les futures échéances du prêt !” Néanmoins, pour se donner l’opportunité d’emprunter dans les meilleures conditions, Cédric Leroy conseille d’apporter “10 % du montant du bien, de sorte que le montant d’emprunt n’excède pas le prix du bien”. En effet, certaines banques proposent des taux bancaires plus avantageux à partir de ce seuil de 10 % d’apport.