L’assurance est un aspect essentiel du montage d’un prêt. Au-delà de leur rôle de conseil, les courtiers en crédit négocié du réseau PresseTaux peuvent notamment jouer sur ce paramètre pour faciliter l’acceptation d’un dossier.
Dans le cadre d’une demande de financement, la question de l’assurance peut être primordiale au point de débloquer un dossier, comme le souligne Stéphane Fovez, courtier PresseTaux à Saint-Étienne : “L’assurance d’un prêt n’est pas qu’une formalité administrative dans le montage d’un dossier de financement. C’est un acte de conseil à part entière et un accessoire déterminant de la qualité d’un dossier.”
Car en effet, pour Stéphane Fovez, chaque situation est unique : “L’étude du fonctionnement d’un ménage, de ses revenus ou encore de sa constitution en nombre doit conduire systématiquement à une analyse personnalisée aboutissant à des garanties adaptées.” Il poursuit : “Garantir à 100 % ou 50 %, garantie perte d’emploi ou non… Le choix de la couverture retenue doit assurer nos clients et rassurer nos partenaires bancaires. Le rôle du courtier est d’assurer son métier de conseil auprès de son client et de proposer, le cas échéant, la possibilité d’une délégation d’assurance en accord avec l’organisme financier.”
Comme le rappelle Isabelle Venzal, courtier PresseTaux à Poissy, un prêt immobilier est composé de trois éléments cumulatifs : “l’accord de la banque, la garantie (risque) et l’assurance des emprunteurs”. Elle précise d’ailleurs que s’il manque l’un de ces trois éléments, “le prêt n’est pas accordé”. “L’assurance couvre les emprunteurs en cas de décès, de perte totale et irréversible d’autonomie (PTIA) ou encore d’incapacité permanente ou temporaire de travail.”
Isabelle Venzal poursuit : “Il existe même des assurances perte d’emploi qui ne sont d’ailleurs pas très efficaces. Intervient aussi la notion de quotité : avec une quotité de 100/100 des emprunteurs, ils seront alors couverts au maximum, et c’est à conseiller en fonction des revenus. Par exemple, pour un couple dont la répartition des revenus n’est pas égale, il faudra plutôt proposer une quotité supérieure sur la tête de celui qui a la plus grosse rémunération.”
De son côté, Carine Pradelles, courtier PresseTaux à Montpellier, rappelle que “l’assurance est la garantie de remboursement du prêt face à l’impondérable” : “Les banques prennent une garantie en cas de défaillance de l’emprunteur et l’assurance en cas d’imprévisible. Elle est donc capitale pour un financement.”
“Il faut proposer à la banque une solution de couverture satisfaisante pour faire accorder le prêt, souligne Carine Pradelles. Les projets assurables sans difficulté sont de préférence accordés avec les assurances groupe des banques, car le niveau de couverture est très bon.” À la nuance que “les cotisations des assurances groupe des banques peuvent être élevées par rapport au marché pour ce qui concerne certains profils d’assurés : sénior, risque médical avéré, etc.”.
Carine Pradelles conclut : “À charge pour le courtier de trouver des contrats équivalents – et moins onéreux – afin d’obtenir le financement ! L’assurance fait partie intégrante de la recherche de financement pour le courtier.”