En bref : Alors que la vie économique reprend sa respiration, les courtiers en crédit négocié du réseau PresseTaux partagent leurs ressentis sur l’évolution du secteur de l’immobilier. Impacts du confinement, nouvelles tendances sur le marché, adaptation des métiers du courtage, ils livrent leur expertise.
Confinement : comment la relation entre les courtiers et les banques a-t-elle évolué ?
Les semaines passées en confinement ont impacté le fonctionnement de chacun et, par conséquent, la relation qui lie les courtiers et les banques. Les agences bancaires fonctionnant avec des effectifs réduits, les délais de traitement des dossiers se sont par exemple allongés.
“Le confinement a eu un effet très lourd sur les banques qui ont tourné – et continuent encore de le faire – à effectifs réduits, avec des outils informatiques qui ont mis du temps à s’adapter”, introduit Magali Zeller, courtier PresseTaux à Dijon. “C’était également le cas des notaires, avec qui nous travaillons. Ce qui leur prend habituellement trente minutes pouvait leur prendre trois heures ! De nombreuses agences bancaires de proximité ne travaillaient plus qu’à la moitié de leur capacité et ne pouvaient plus accepter de nouveaux dossiers.”
“Christophe Lamand a été à l’écoute et surtout très réactif à chacune de nos demandes”
Christelle M. a eu recours aux services de Christophe Lamand, courtier PresseTaux à Douai, dans le cadre d’un projet immobilier. Témoignage d’un particulier.
Christelle M. a sollicité les services d’un courtier de PresseTaux afin d’obtenir de l’aide dans l’acquisition d’un bien immobilier. Elle a connu l’enseigne via une agence immobilière et a pu bénéficier d’un accompagnement proposé par Christophe Lamand, courtier PresseTaux à Douai (59).
Confinement : comment les courtiers du réseau PresseTaux ont-ils maintenu le lien avec leurs clients ?
La période de confinement a amené les entreprises à s’adapter pour maintenir le lien avec leurs clientèles, quand cela était possible au niveau de leur activité. PresseTaux a la particularité d’être un réseau sans agence, habitué à travailler sur place chez les clients et à distance. Les courtiers en crédit négocié racontent comment ils ont vécu leur travail pendant ces deux mois où chacun devait rester chez soi.
L’un des principaux enjeux de la période de confinement a été d’assurer une continuité dans le traitement des dossiers et à ce sujet, les courtiers du réseau PresseTaux sont unanimes : “le télétravail n’a pas gêné l’activité”, comme le résume Carine Pradelles à Montpellier. “Tout a pu se faire à distance, via la numérisation des documents et des échanges téléphoniques”, complète Grégory Willay à Valenciennes. “On n’a pas arrêté : nous n’étions pas à 100 % mais nous traitions toujours nos dossiers en cours.” Christophe Lamand (PresseTaux Douai) complète : “Comme notre suivi client est très bon, notamment grâce à un accompagnement hyper personnalisé, cela nous a permis de maintenir nos dossiers. Nous n’en n’avons pas perdu en route !”
Peut-on toujours emprunter sans apport ?
Avec les taux bas, il n’était pas rare de pouvoir emprunter sans apport. Par exemple, les banques accordaient volontiers des financements incluant les frais de notaire. Mais le durcissement des conditions bancaires tend à rebattre les cartes. À quel point ? Les courtiers du réseau PresseTaux partagent leurs analyses de terrain.
Pour Johan Carré, courtier PresseTaux à Cambrai, on peut toujours emprunter sans apport à la condition d’avoir “un endettement et un reste à vivre correct” ainsi qu’une “épargne suffisante”. ”Les interlocuteurs bancaires présents pour cette clientèle n’ont pas changé”, confirme Marie-Laure Fovez qui finalise aussi des dossiers sans apport du côté de Saint-Etienne.