Les taux bas ont-ils impacté positivement ou négativement les demandes de financement de la part des primo-accédants ? Réponse : les deux, selon les courtiers en crédit négocié du réseau PresseTaux, qui mettent aussi en avant le rôle prépondérant des prêts à taux zéro.
“Sur le terrain, les taux bas et le prêt à taux zéro (PTZ) ont boosté le nombre de dossiers de primo-accédants”, observe Cédric Humbert, courtier PresseTaux à Chevreuse. Il complète : “L’effort pour passer de locataire à propriétaire est devenu beaucoup plus raisonnable.” “Les taux bas ont été un facteur d’attrait pour les clients. Les agents immobiliers en ont usé pour vendre leurs biens”, ajoute Christophe Lamand, courtier PresseTaux à Douai.
Les courtiers PresseTaux à Cambrai le constatent : “L’approche est la même pour tous les clients que nous rencontrons, à la différence que les primo-accédants posent beaucoup plus de questions !”, reconnaît Johan Carré. “Notre rôle de conseil est primordial”, acquiesce Jean-Philippe Journet. “Cela est particulièrement vrai quand il s’agit d’expliquer le montage d’un prêt ou le recours à un PTZ. Et au-delà des taux bas, c’est surtout le PTZ qui a boosté les dossiers”, précise Eric Bossaert.
En cette période de persistance des taux bas, les retours des clients des courtiers PresseTaux montrent qu’ils apprécient la démarche de l’enseigne fondée sur le conseil et l’accompagnement. “C’est encore plus vrai pour cette frange de la clientèle, les primo-accédants, car ils découvrent pour la première fois l’achat immobilier. Je suis souvent le premier à expliquer telle ou telle partie du processus. Cela crée de la confiance et renforce la relation que nous avons avec eux”, analyse Hervé Grain, courtier PresseTaux à Antony.
Du côté de Poissy, “les taux bas motivent les primo-accédants”, constate également Isabelle Venzal. “Certaines banques vont appliquer une décote de taux pour des personnes de moins de 36 ans en pleine évolution professionnelle.” “Les taux bas ont boosté le nombre de dossiers de primo-accédants car ils souhaitent acquérir leur résidence principale à moindre coût en profitant d’un contexte bancaire favorable. Mais cela a également engendré de la précipitation, et donc des achats supérieurs au budget possible”, relativise néanmoins Marion Nicolas, courtier PresseTaux à Nancy.
“Effectivement, les taux bas ont incité les primo-accédants à se positionner sur un marché enfin favorable à leur égard, aussi bien sur les conditions de financement que sur le prix de l’achat immobilier”, renchérit Geoffrey Mazouzi, courtier PresseTaux à Reims. “Le côté moins positif, c’est qu’il arrive que des personnes pensant pouvoir prétendre à des prêts viennent nous solliciter, alors que leurs situations ne le leur permettent pas”, nuance Christophe Lamand. “Nous recevons donc davantage de demandes. Mais parmi elles, nous sommes contraints d’en refuser beaucoup parce qu’elles sont impossibles à traiter, car le refus de financement des banques serait systématique.”