Renégocier son prêt immobilier peut permettre de faire des économies non négligeables. Encore faut-il remplir les conditions nécessaires et bénéficier d’un contexte économique favorable. Pourquoi, quand et comment renégocier son prêt ? Comment bénéficier d’un accompagnement dans cette démarche ? Les courtiers du réseau des franchisés Pressetaux apportent leur éclairage sur ces questions.
En matière de renégociation de prêt, Cédric Leroy, courtier PresseTaux à Sannois, précise qu’il faut distinguer deux cas de figure : “D’un côté, la renégociation via un rachat de prêt par une autre banque et de l’autre, la renégociation du prêt au cas où le client reste dans sa banque.” Car dans les faits, un courtier propose essentiellement un accompagnement dans le cadre “d’un rachat de prêt par une autre banque mais ne fait rarement, voire jamais, de renégociation d’un prêt sans changer de banque”.
Johan Carré, courtier PresseTaux à Cambrai, revient sur les conditions nécessaires pour qu’un courtier puisse propose une meilleure offre dans le cadre d’une renégociation via un rachat de prêt : “Dans un premier temps, il faut un écart d’au moins un point entre le taux initial et le taux que l’on peut lui proposer. Ensuite il faut que cette renégociation se fasse dans la première partie de sa durée d’amortissement, c’est-à-dire généralement dans les cinq ou six premières années de son prêt. De plus, il faut que le montant du prêt soit assez important : d’un montant de 40 000 euros minimum. Enfin, et ce dernier point est très important, il ne faut pas avoir l’intention de vendre son bien dans les deux ou trois années suivant la renégociation.”
Thomas Kopec, courtier PresseTaux à Valenciennes, précise que “comme lors de la souscription du prêt, la situation financière des clients ne doit pas avoir changé en leur défaveur : endettement, changement de situation lié au foyer, etc.” En moyenne, la renégociation via un rachat peut se faire “après avoir remboursé 10 % de son prêt”. Les facteurs qui peuvent déclencher un rachat de prêt peuvent être variés : “une baisse des taux d’intérêt ou des offres commerciales de la part de certains établissements financiers qui cherchent à attirer de nouveaux clients”, explique-t-il.
Jean-Philippe Journet, courtier PresseTaux à Caudry, énumère quant à lui d’autres facteurs : “l’état de santé, l’ancienneté du prêt initial, l’apport initial et différentiel existant au jour de l’étude de la renégociation via un rachat de prêt, ou encore une estimation du bien réactualisée”.
Concrètement, la renégociation via un rachat de prêt peut engendrer des économies considérables pour les clients qui bénéficient d’un accompagnement à cet effet par un courtier du réseau PresseTaux. Johan Carré nous raconte un cas qu’il a suivi dans le cadre de l’activité de son agence PresseTaux à Cambrai : “Un couple de clients avaient un prêt immobilier en cours avec un montant encore à rembourser de 135 658 euros et une durée restante de 163 mois, à un taux de 4,70 % et des mensualités de 1202 euros, assurances comprises. Ces clients souhaitaient baisser le montant de leurs mensualités plutôt que la durée. Après renégociation, ils se retrouvent aujourd’hui avec des mensualités de 1077 euros assurances comprises pour une même durée, soit une économie de 125 euros par mois et un gain de 20 375 euros sur leur coût de crédit !”
Thomas Kopec nous cite un autre exemple : “Un client est venu me voir pour renégocier son prêt qui était à un taux de 3,30 %. J’ai pu le renégocier à un taux de 1,80 %. L’économie réalisée a été de 22 000 euros pour mon client ! Et encore, ce chiffre tient compte du fait que son taux initial à 3,30 % restait relativement bas. J’ai vu bien pire… En cas de taux initial plus élevé, l’économie réalisée peut véritablement doubler.”
Cédric Leroy le confirme : via son agence PresseTaux à Sannois, “90 % des rachats de crédit effectués ont généré un gain compris entre 10 000 et 50 000 euros pour le client, et 10 % des rachats ont généré un gain supérieur à 50 000 euros.”