« Nous expertisons le dossier avant même que le projet ne soit finalisé », titre ainsi l’hebdomadaire Bourse Plus dans son édition du 24 juin 2016. Dans cette interview, le journaliste Yannick Urrien souligne que “PresseTaux exerce une démarche originale en effectuant un véritable travail de conseil auprès de ses clients”.
À l’occasion de “l’ouverture de cinq nouvelles franchises à Montpellier, Rambouillet, Clermont-Ferrand, Avignon et Saint-Étienne”, Yannick Urrien introduit l’interview [à lire en cliquant sur l’image ci-contre] en rappelant que “le secteur du courtage en crédit est loin de connaître la crise : la part de marché des courtiers représente déjà plus de 30 % et il est prévu qu’elle atteigne plus de 50 % avant la fin de la décennie”.
Yannick Urrien explique : “Généralement, les courtiers en crédits transmettent les dossiers de leurs clients à des banques pour faire jouer la concurrence et obtenir le meilleur taux. Cette démarche se révèle efficace pour une clientèle CSP+, souvent dans des grandes villes. Or, en province, ce n’est pas toujours simple car les niveaux de salaires ne sont pas les mêmes qu’à Paris. PresseTaux exerce une démarche originale en effectuant un véritable travail de conseil auprès de ses clients, cela peut parfois durer plusieurs mois, tout cela dans l’objectif d’avoir un dossier attractif, surtout lorsque l’on est un primo accédant.”
Sébastien Masure soutient que le développement de l’enseigne PresseTaux à l’échelle national – “PresseTaux compte à ce jour près de 30 agences, avec une dizaine de nouvelles franchises par an”, rappelle le journaliste – n’est pas lié à l’objectif d’obtenir de meilleures conditions financières de la part des banques. “Dans notre métier, l’essentiel de la négociation se fait au niveau local ou régional. Les décisions sont toujours prises au niveau régional et nous n’avons pas un besoin accru de nous développer au niveau national pour obtenir des conditions d’emprunt fondamentalement différentes de celles proposées à un courtier national. Nous voulons d’abord développer l’enseigne avec d’autres entrepreneurs et le mode de la franchise convient tout à fait”.
Au sein de la concurrence entre les courtiers, Sébastien Masure explique qu’il y a “la famille des courtiers qui se disaient gratuits”. “C’est apparemment en train de changer, constate-t-il, même chez le plus connu, en raison de son rachat par un groupe qui fonctionne complètement à l’inverse.” Il poursuit : “L’autre famille, ce sont ceux qui font payer une part d’honoraires au client. Nous sommes dans cette mouvance, c’est assez lié à une approche client très poussée, puisque nous accompagnons nos clients dans le temps et dans la mise en place de leur dossier, avec une prise en charge totale.”
Sébastien Masure met l’accent sur la philosophie de l’enseigne PresseTaux, notamment au niveau de la qualité de l’accompagnement proposé par les courtiers de l’enseigne : “Nous expertisons le dossier avant même que le projet ne soit finalisé, afin d’apporter les bonnes informations et que [nos clients] puissent se positionner sur des biens qu’ils seront en capacité d’acheter. Nous les accompagnons de cette manière jusqu’à la finalisation chez le notaire. Effectivement, ce sont des dossiers qui prennent du temps et qui se gèrent sur plusieurs semaines ou plusieurs mois. C’est complètement différent de ce que peut apporter un courtier gratuit. Après, ces deux grandes familles de courtiers trouvent naturellement leurs clients, puisque ce n’est pas la même typologie.”
Yannick Urrien rappelle que les courtiers de l’enseigne sont surtout installés “dans des villes moyennes comme Valenciennes ou Clermont-Ferrand”. Sébastien Masure précise que l’enseigne a aussi “quelques franchisés en région parisienne”. Il prolonge : “Je ne peux pas dire que nous fassions les meilleurs résultats en région parisienne. En province, sur des zones bien plus anecdotiques en termes de nombre d’habitants ou de notoriété, nous n’avons pas plus de problèmes ou d’avantages qu’ailleurs.”
À propos des franchisés du réseau, Sébastien Masure met en lumière le fait que l’enseigne travaille “avec des candidats qui sont très impliqués localement et qui ont une forte envie de se développer sur leur zone d’activité avec la méthodologie que nous avons développée. Nous sommes l’un des derniers courtiers à continuer de faire de la formation totalement interne, y compris sur le plan réglementaire, puisque nous sommes agréés pour les formations obligatoires. Dans d’autres réseaux, on est plutôt sur de la formation à distance.”
Sébastien Masure apporte son regard sur le marché de l’immobilier : “Il redémarre doucement, mais clairement. Contrairement à ce que l’on pouvait envisager – on pensait que les renégociations de crédits allaient s’arrêter, car nous en avons eu beaucoup l’année dernière – nous avons encore un certain nombre de dossiers à renégocier. C’est une surprise assez intéressante en ce milieu d’année.”
Sébastien Masure aborde la question des primo accédants : “Nous voyons régulièrement des publications qui nous étonnent, car le marché n’est selon nous pas totalement fermé. C’est peut-être difficile pour un particulier qui essaie de passer seul. Mais avec notre réseau et la plus-value que l’on peut apporter à chaque dossier, on arrive à trouver des solutions relativement facilement.” Il conclut : “Nous sommes un courtier qui accompagne ses clients en analysant chaque dossier, nous les préparons à être en capacité d’acheter, nous les incitons à gérer leur budget différemment, cela nous arrive régulièrement, et nous pouvons les financer quelques mois plus tard, alors qu’en amont ils n’étaient pas en capacité de se financer.”