Face au manque de connaissances des primo-accédants, l’accompagnement des courtiers prend tout son sens pour le financement de crédits immobiliers.
“Le nombre de dossiers que nous présentons fait que nous sommes représentatifs de ce que nous avons fait et de ce que nous allons apporter aux banques. J’entends par là que les banques nous connaissent sur la qualité des dossiers que nous leur amenons. La force de notre réseau nous sert également à mieux faire accepter un dossier et, surtout, à mieux savoir l’expliciter et le présenter correctement. Enfin, nous bénéficions aussi d’une expertise en analyse de risque”, introduit Christophe Lamand, courtier PresseTaux à Douai. “Solliciter un courtier en amont permet de faire un bilan sur les points positifs et négatifs de son dossier, l’objectif étant de le préparer au mieux avant de le présenter à nos partenaires bancaires”, complète Johan Carré, courtier PresseTaux à Cambrai.
Marion Nicolas, courtier PresseTaux à Nancy, avance d’autres arguments pour expliquer en quoi un courtier facilite l’accès au crédit pour les primo-accédants : “Le courtier estime le budget du client et lui obtient les meilleures conditions financières possibles en matière de taux, d’assurance et de durée d’emprunt adaptée à chaque situation. Il explique aussi les différentes possibilités qui s’offrent aux clients, par exemple dans le cas d’un prêt à taux zéro (PTZ) ou d’un prêt à l’accession sociale (PAS). Et surtout, le courtier accompagne son client tout au long de ses démarches. Or c’est un point fondamental, car c’est important pour un client d’être soutenu jusqu’à la signature puisqu’il s’agit de son tout premier projet immobilier.”
Le courtier va également faire bénéficier ses clients de son réseau et de son expertise au sujet des acteurs financiers locaux puisqu’il “va sélectionner les banques qui ont plus l’habitude de travailler avec les primo-accédants et mettre en avant les points forts du dossier : évolution des revenus, effort d’épargne ou encore saut de charge par rapport au loyer actuel”, souligne Cédric Humbert, courtier PresseTaux à Chevreuse. “Notre connaissance de l’offre bancaire nous permet de déposer le dossier auprès des établissements qui sont les plus à même de financer ces profils”, confirme Hervé Grain, courtier PresseTaux à Antony.
Isabelle Venzal, courtier PresseTaux à Poissy, qui vient d’ailleurs de “finaliser une acquisition de primo-accédants pour laquelle la banque a financé un bien immobilier à hauteur de 290 000 € alors que sa valeur était de 265 000 €”, explique : “Un courtier est en mesure d’expliquer aux banques la situation professionnelle évolutive des primo-accédants et faire en sorte que les banques financent une partie des frais : notaire, travaux, courtage, etc. S’ils avaient été seuls face à la banque, les primo-accédants que je viens de citer en exemple n’y seraient certainement pas parvenus.”
L’un des atouts maîtres des courtiers, c’est leur capacité à pouvoir fournir à leurs clients des explications claires et vulgarisées au sujet du financement de crédit, et en particulier “sur le prêt à 0 %”, remarque Eric Bossaert, courtier PresseTaux à Cambrai. “En notre qualité de courtier, nous disposons des outils adaptés ! En effet, nous sommes signataires de conventions auprès de divers établissements bancaires dont les conditions d’accès à l’emprunt sont différentes. À nous de proposer la bonne solution au bon interlocuteur”, conclut Stéphane Fovez, courtier PresseTaux à Saint-Étienne.