Même s’il est possible d’emprunter sans apport, les courtiers en crédit négocié du réseau PresseTaux sont unanimes : un client aura plus de chances d’obtenir de meilleures conditions bancaires si son dossier de demande de financement prévoit un apport supérieur ou égal à 10 % du coût total de son achat immobilier.
Avoir un minimum d’apport présente des avantages certains, comme l’obtention de taux plus avantageux et autres conditions préférentielles. De plus, cela permet de faciliter l’acceptation d’un dossier de demande de financement. “L’apport va avoir une influence sur la qualité du dossier et notamment sur la garantie liée au risque”, introduit Isabelle Venzal, courtier PresseTaux à Poissy.
Isabelle Venzal explique : “En effet, une banque qui travaille avec une société de caution mutuelle comme Crédit Logement préférera un apport couvrant les frais d’acte, de garantie et de courtage, soit environ 10 % du coût total du crédit. Cela peut s’expliquer par le fait que la garantie couvre la valeur réelle du bien financé et pas plus. Si la banque met en place une garantie réelle de type Privilège du prêteur de denier, elle pourra prendre une hypothèque pour la partie relative aux frais.”
Nombreux sont les courtiers à pointer du doigt l’avantage de prévoir un apport supérieur ou égal à 10 %, car ce seuil permet également “d’entrer en relation avec plus de banques”, précise Jean-Philippe Journet, courtier PresseTaux à Caudry. “Un apport couvrant l’ensemble des frais annexes reste la clé des belles propositions”, résume Carine pradelles, courtier PresseTaux à Montpellier.
Christophe Lamand, courtier PresseTaux à Douai, cite cet exemple : “En décembre 2016, j’ai financé un couple avec des revenus annuels supérieurs à 100 000 €, et qui disposait d’un apport de 33 000 € pour un projet de 200 000 €. Leur apport couvrait donc les frais. J’ai pu obtenir un taux de 1,4 % sur 25 ans, ainsi que l’accord immédiat de la caution et l’acceptation de prendre une délégation d’assurance.”
Pour Christophe Lamand : “Quand nous présentons un dossier de ce type, nous ne nous demandons pas s’il va être accepté mais ce que l’on peut obtenir de mieux. Le montant idéal de l’apport consiste à ce qu’il soit suffisant pour couvrir tous les frais : notaire, agence et banque.”
Eric Bossaert, courtier PresseTaux à Cambrai, souligne qu’en fonction de l’apport, le taux peut être revu à la baisse “lorsqu’il reste de l’épargne après opération”. “Un apport est toujours apprécié”, complète Geoffrey Mazouzi, courtier PresseTaux à Reims.
“Certaines banques octroient des taux plus attractifs dès lors qu’il y a au moins 10 % d’apport”, ajoute Cédric Leroy, courtier PresseTaux à Sannois. “Mais cela est à relativiser si l’on fait appel à un courtier, nuance Geoffrey Mazouzi. Car ce dernier est justement là pour obtenir des taux préférentiels et faciliter l’octroi du prêt.”