La question de l’assurance liée à un emprunt est un passage obligatoire lors de l’élaboration du plan de financement d’un projet immobilier. Du côté de l’emprunteur, elle peut soulever autant de problématiques qu’il existe de profils particuliers.
L’assurance d’un prêt immobilier est vouée à couvrir plusieurs contextes, comme “le décès, l’invalidité, la perte totale et irréversible d’autonomie, et l’incapacité de travail”, énumère Geoffrey Mazouzi, courtier PresseTaux à Reims. Avec ses clients, ce dernier aborde d’ailleurs la question de l’assurance “de la manière la plus simple possible, avec des exemples concrets, afin que les clients comprennent effectivement comment et pourquoi l’assurance les protège. Même si certains peuvent sembler mal à l’aise, je trouve qu’il est primordial d’avertir le client sur la couverture en cas de risque.”
Olivier Ruat, courtier PresseTaux à Versailles-Igny, explique que son approche est “très basique : assurance et crédit sont liés, et qui dit crédit dit obligation d’assurance”. Cédric Leroy, courtier PresseTaux à Sannois, poursuit : “Mon devoir de conseil me pousse à proposer par défaut une assurance à 100 % sur chaque tête. J’informe les clients qu’il est possible de réduire la mensualité d’assurance (on peut aller jusqu’à la diviser par 2 !) en s’assurant moins bien, mais que cette décision leur appartient. Je ne souhaite pas qu’un client vienne me voir dans quelques années en me reprochant de ne pas l’avoir pas suffisamment conseillé…”
La question de l’assurance dans le cadre d’un prêt bancaire est sujette à de nombreux cas particuliers, qu’il s’agisse par exemples de seniors, de personnes souffrant d’une maladie, de fumeurs, ou encore de personnes ayant subi une opération ou des problèmes médiaux par le passé… Jean-Philippe Journet, courtier PresseTaux à Cambrai, explique que le “coût de l’assurance est généralement plus avantageux pour les jeunes”, et que “les cas spécifiques sont principalement liés à l’âge, aux maladies graves, à l’invalidité en place, etc.” Il poursuit : “J’ai déjà vécu une problématique lors d’un transfert d’assurances suite à un refus à la convention AERAS [NDLR : démarche conventionnelle facilitant l’accès à l’assurance et au crédit pour les personnes présentant un risque aggravé de santé – plus d’informations ici] et je pense d’ailleurs aujourd’hui qu’elle n’est pas assez ouverte aux divers risques.”
Sur le terrain de son agence PresseTaux dans la région de Versailles, Olivier Ruat relate que “les cas particuliers sont toujours liés à la maladie”. Selon lui, “le droit d’oubli n’existe pas encore”. Les cas particuliers concernent rarement “les jeunes, les seniors et les fumeurs, sauf si ces derniers veulent prendre une assurance non fumeur”, précise-t-il. “Tous les problèmes rencontrés sont le cas de personnes avec un cancer, en cours ou passé : il est très difficile d’obtenir une assurance dans ce contexte.”
Geoffrey Mazouzi revient sur deux exemples vécus dans le cadre de l’activité de son agence PresseTaux à Reims. “Sur un dossier, j’ai eu un cas dont la problématique était liée à l’âge de mes clients qui avaient 54 ans et 55 ans. La banque a accepté leur dossier, cependant elle ne souhaitait pas les couvrir sur l’assurance. J’ai donc trouvé une solution chez un assureur extérieur.” Concernant le deuxième cas : “Un de mes clients était handicapé à plus de 80 %. Grâce à la convention AERAS, une solution a été trouvée mais cela n’a pas été aussi facile que l’ont pourrait le penser ! D’où l’intérêt pour le particulier de faire appel à un professionnel dans ces cas précis.”
Cédric Leroy abonde d’ailleurs en ce sens : “Les cas particuliers sont nombreux, les contrats et possibilités aussi.” Pour lui, “l’intérêt de passer par un courtier PresseTaux est qu’il vous orientera au mieux pour tenir compte de vos spécificités et de vos besoins”.