Prêts familiaux, donations, reconnaissance de dette, mise en place d’une épargne programmée, prêts 1 % employeur, voire même recours au financement participatif… Il existe de nombreux moyens permettant de faciliter l’acquisition d’un apport dans le cadre d’un projet d’achat immobilier. Les courtiers en crédit négocié du réseau PresseTaux font le point.
Outre les moyens plus traditionnels, comme les prêts familiaux, de plus en plus d’initiatives visant à faciliter l’acquisition d’un apport voient le jour, à l’exemple du recours au financement participatif, ce que propose le site devenez-proprio.fr. “L’idée est intéressante, introduit Geoffrey Mazouzi, courtier PresseTaux à Reims, car l’entraide permet de réaliser des projets. Cependant, ce genre d’outil n’est pas encore assez démocratisé pour que les courtiers puissent s’appuyer sur de tels supports.”
Christophe Lamand, courtier PresseTaux à Douai, reconnaît rester “plutôt traditionnel” dans sa manière d’aborder le financement d’un projet immobilier avec les banques. Eric Bossaert, courtier PresseTaux à Cambrai, a par contre déjà “entendu parler du recours au financement participatif dans le cadre de prêts professionnels”.
“Le recours au financement immobilier participatif reste la dernière possibilité de financement car son coût est exorbitant”, avance Carine Pradelles, courtier PresseTaux à Montpellier [NDLR : en effet, “une commission de fonctionnement de 5 % sera directement déduite des fonds versés”, peut-on ainsi lire sur le site de devenez-proprio.fr]. “À mon sens, il vaut mieux décaler son projet immobilier et constituer son propre apport plutôt que de faire appel à ce type de financement.” Avant de nuancer : “Dans l’impossibilité de décaler son projet, cela reste une possibilité finale, un ultime recours…”
Les clients qui n’ont pas ou très peu d’épargne disponible peuvent trouver différents moyens pour réunir l’apport nécessaire à l’obtention d’un prêt, à commencer par les prêts familiaux. “Les parents peuvent contribuer à l’apport de leurs enfants par des donations”, avance ainsi Eric Bossaert.
“On peut conseiller des prêts familiaux ou des prêts personnels lissables avec des prêts immobiliers, de manière à limiter l’endettement des clients”, complète Isabelle Venzal, courtier PresseTaux à Poissy. “Il existe aussi les prêts 1 % employeur qui peuvent aider à financer un projet [NDLR : aussi appelé “prêt 1 % patronal”, le prêt 1 % employeur est un prêt immobilier s’adressant aux salariés des entreprises du secteur privé de 10 salariés et plus. Il est particulièrement intéressant puisqu’il permet à ses bénéficiaires d’obtenir un prêt à un taux très avantageux qui varie de 0 à 1%].”
“Les clients peuvent nous consulter et nous trouverons des solutions parmi nos nombreux partenaires bancaires”, ajoute Cédric Leroy, courtier PresseTaux à Sannois. “Une bonne gestion des comptes peut faire l’affaire, rappelle Jean-Philippe Journet, courtier PresseTaux à Caudry. Une mise en place d’une épargne automatique sera par exemple bien perçue de la part des banques.”
“Ce n’est pas forcément l’apport qui empêche la réalisation d’un projet, mais l’endettement”, nuance Geoffrey Mazouzi, qui cite un exemple récent d’un dossier qu’il a eu à traiter : “Un jeune homme, qui souhaitait acheter avec sa conjointe, avait un prêt auto en cours qui faisait baisser sa capacité d’endettement, alors que sa conjointe avait un apport très conséquent. Je lui ai donc suggéré de demander un prêt à ses beaux-parents, encadré par une reconnaissance de dettes, afin de liquider son prêt auto. Grâce à cette astuce, le prêt fut accordé.”