Début 2016, Carine Pradelles a implanté une nouvelle franchise PresseTaux à Montpellier. Elle nous raconte son parcours : elle a quitté la banque pour devenir courtier.
Avant de devenir courtier, Carine Pradelles connaissait déjà une bonne partie du métier. Et pour cause, elle bénéficie d’une solide expérience dans le milieu bancaire : quatorze années ! À ses yeux, la relation clientèle, c’est devenue sa priorité. Elle nous explique son choix de carrière et à l’entendre, le métier de courtier a beaux jours devant lui…
Pouvez-vous nous raconter votre parcours ?
Carine Pradelles : J’ai passé quatorze ans dans le secteur du financement immobilier et professionnel, dont cinq ans en tant que Responsable Secteur de Crédits au Crédit Agricole. J’ai quitté le milieu bancaire pour me rapprocher de la relation commerciale avec le client en intégrant le réseau des franchisés de PresseTaux.
Avoir recours à un courtier peut être essentiel dans la réalisation d’un projet puisqu’il permet à un client d’accéder à l’emprunt. Est-ce que cette dimension humaine dans la relation clientèle est pour vous un moteur de motivation supplémentaire ?
Oui, complètement. C’est d’ailleurs la raison essentielle qui m’a conduit d’une part à quitter le milieu bancaire, et d’autre part à rejoindre le réseau des franchisés de PresseTaux. Ici, nous proposons une vraie proximité à nos clients. C’est ensemble que nous trouvons les meilleures solutions et pas en restant derrière son écran. Lors de mes précédentes expériences professionnelles, la communication avec les clients était essentiellement basée sur des échanges via Internet. La rencontre humaine n’était plus la priorité. C’est un aspect de la relation clientèle que j’ai trop connu dans les banques où je travaillais auparavant.
Les banques semblent de plus en plus frileuses pour accorder des prêts. Pouvez-vous nous expliquer en quelques mots le contexte actuel en matière de prêts bancaires ?
Les banques ont battu des records de financements en 2015 donc je ne suis pas sûre que les banques soient si frileuses. Je veux dire par là qu’elles répondent aussi à des normes communautaires très strictes dans un contexte de marge commerciale réduite sur les crédits. C’est à nous, courtiers, de connaître leurs problématiques et de rendre les demandes de nos clients compatibles pour en tirer les meilleures conditions !
Pouvez-vous nous en dire plus sur ces “records de financement en 2015” que vous évoquez à propos des banques ?
Le volume total de crédits produit par les banques a connu une forte baisse jusqu’en 2012, date à laquelle il est même descendu au seuil de 120 milliards d’euros. Puis il s’est redressé, il a connu une hausse régulière et a atteint la barre des 145 milliards en 2014. Pour vous donner une idée de l’évolution depuis cette date, les banques ont produit 200 milliards d’euros de crédits en 2015 alors que le précédent record était de 160 milliards en 2007 ! Sur ces 200 milliards d’euros, 75 proviennent de la renégociation de taux. Les 125 milliards restants ont permis aux ménages d’accéder à la propriété à faible coût alors que les prix de l’immobilier se maintenaient. En avril 2015, les taux sont aussi descendus à un niveau record. Cela a surtout concerné les taux des prêts de longue durée, ce que l’on appelle les “taux longs”. Ils ont profité par exemple aux ménages ayant les revenus les plus modestes car ils ont tendance à emprunter sur une plus longue durée.
Pourtant, la tendance est que l’on a de plus en plus recours à des courtiers. Quelles sont les perspectives d’évolution de ce secteur ?
Oui, et d’ailleurs en France, le taux de pénétration du courtage est déjà de 30 % environ. Il est prévu qu’il atteigne les 70 % avant la fin de la décennie ! Les banques alimentent à leur manière ce phénomène car au vu de leur marge réduite, elles vont préférer sous-traiter cette activité aux courtiers plutôt que de former toute leur flotte commerciale. Dans les banques classiques, il y aura de moins en moins d’interlocuteurs qui traiteront du crédit. Certaines banques sont déjà passées à cette étape, comme la BNP ou la Caisse d’épargne.
Pour contacter Carine Pradelles :
PresseTaux Montpellier
340 impasse John Locke, ZAC de l’Aéroport, 34470 Pérols
Tél. : 06 23 19 15 70