La période de confinement a amené les entreprises à s’adapter pour maintenir le lien avec leurs clientèles, quand cela était possible au niveau de leur activité. PresseTaux a la particularité d’être un réseau sans agence, habitué à travailler sur place chez les clients et à distance. Les courtiers en crédit négocié racontent comment ils ont vécu leur travail pendant ces deux mois où chacun devait rester chez soi.
L’un des principaux enjeux de la période de confinement a été d’assurer une continuité dans le traitement des dossiers et à ce sujet, les courtiers du réseau PresseTaux sont unanimes : “le télétravail n’a pas gêné l’activité”, comme le résume Carine Pradelles à Montpellier. “Tout a pu se faire à distance, via la numérisation des documents et des échanges téléphoniques”, complète Grégory Willay à Valenciennes. “On n’a pas arrêté : nous n’étions pas à 100 % mais nous traitions toujours nos dossiers en cours.” Christophe Lamand (PresseTaux Douai) complète : “Comme notre suivi client est très bon, notamment grâce à un accompagnement hyper personnalisé, cela nous a permis de maintenir nos dossiers. Nous n’en n’avons pas perdu en route !”
En effet, pour Grégory Lemaitre (PresseTaux Tours), “ça n’a pas changé grand chose en soi, on a assuré la continuité mais à distance via des visioconférences, le téléphone, des sms… Le lien avec les clients a été maintenu.” Magali Zeller, courtier PresseTaux à Dijon, explique : “En ayant fait le choix de travailler sans agence, un de mes principaux engagements est le fait d’être très joignable et réactive pour mes clients, pour le suivi de leurs projets. Sur ce point, la crise actuelle n’a eu que très peu d’effets puisque je dispose de tous les outils nécessaires pour assurer la continuité de traitement des dossiers. Mes clients ont énormément apprécié ce lien et cette disponibilité, qui leur a permis de faire progresser leur projet malgré l’arrêt des visites immobilières et des rendez-vous en banque.”
“Pendant le confinement, grâce à la mise en place d’une organisation de télétravail et de présence en alternance dans les agences, mes partenaires bancaires ont assuré le suivi de tous les dossiers en cours avec quasiment la même réactivité qu’avant l’épidémie de covid-19”, détaille Sandra Rutman (PresseTaux Chantilly). “De la demande de prêt à l’offre de prêt, les signatures se faisaient à distance de manière électronique.” Du côté de Douai, Christophe Lamand nuance : “Le lien n’a parfois pas été évident avec les banques où le personnel était moins disponible qu’à la normale, présent une semaine sur deux par exemple.”
“Dans le cadre de cette crise sanitaire et afin de préserver la santé de leurs collaborateurs, la plupart des établissements bancaires limitaient – voire refusaient – la prise en charge de nouveaux dossiers, principalement en raison de l’impossibilité d’organiser les rendez-vous bancaires”, précise Sandra Rutman. “Cependant, certaines banques n’ont jamais arrêté leur activité tant pour leurs clients que pour les prospects. L’activité de PresseTaux Chantilly a été également impactée par une diminution significative du nombre de signatures d’avant-contrats (compromis et promesses de vente) par les agences immobilières et les notaires, rendues compliquées en raison du confinement.”
De son côté, Carine Pradelles a observé, pendant la période des trois premières semaines de confinement, un “allongement des délais liés aux banques, lesquelles se sont concentrées exclusivement sur les prêts garantis par l’État (PGE) et la suspension d’échéances de prêt. Puis l’activité bancaire s’est relancée à un petit rythme car beaucoup d’effectif était absent.”
Christophe Lamand a reçu des prises de contact de la part de nouveaux clients, “en prévision de l’après-confinement” : “Quelques-uns, surtout des personnes rencontrées juste avant la mi-mars, mais pas de nouveaux contacts à proprement parler pendant le confinement. Les gens avaient clairement autre chose à penser et l’idée n’était pas à l’achat immobilier à ce moment-là… Par contre, ce qui a pu être fait, c’est de proposer des études de dossier par téléphone auprès de nos apporteurs d’affaires. Cela a pu générer de nouveaux prospects, avec des dossiers finalisés à la clé.”
Même son de cloche à Montpellier pour Carine Pradelles : “Un flux entrant de prospects s’est maintenu, certes très ralenti, en raison de l’attractivité de notre région d’une part et le fait que mon réseau d’apporteurs d’affaires ne soit pas lié exclusivement à l’immobilier.” À Valenciennes, Grégory Willay a par exemple été contacté par des personnes “qui avaient repéré des maisons avant le confinement et pour des dossiers de renégociations de prêt pendant le confinement”. À Tours, Grégory Lemaitre a aussi été sollicité pour des “dossiers amorcés juste avant le confinement : des projets en cours ou des compromis fraîchement signés”.
PresseTaux étant un réseau de courtiers sans agence, le confinement n’a, au final, pas tellement impacté leur fonctionnement. “Tout le monde s’est adapté : courtiers et clients”, résume ainsi Grégory Willay. “Le télétravail et le distanciel ont permis de maintenir la relation avec le client, même si n’est pas l’idéal de tout faire par téléphone : la rencontre reste importante. Si demain nous devons tous télétravailler, ce n’est pas concevable, nous avons besoin de nous voir.”
“En effet, le confinement n’a pas changé grand chose”, constate Grégory Lemaitre. “À la limite, j’ai presque gagné du temps : comme les déplacements étaient proscrits, je n’ai pas perdu de temps sur la route pour me déplacer chez les clients, les notaires, les banques… En ce sens, le télétravail améliore grandement la productivité ! J’ai toujours privilégié les visioconférences pour garder un contact visuel et pour préserver, autant que possible, l’aspect chaleureux et humain de la rencontre.”
“Notre métier reste un métier de contact”, rappelle Christophe Lamand : “Ce n’est pas la même démarche commerciale de ne pas voir de visu nos clients, nous avons besoin de ce ressenti quand nous les rencontrons, ce contact est essentiel, primordial. Même au niveau bancaire, nous n’avons pas pu aller dans les banques. Le télétravail, ça fonctionne, mais on perd quand même cette dimension conviviale. Proposer ses services par téléphone, son sérieux, sa technicité, ça reste difficile. Être un réseau de courtiers sans agence ne veut pas dire ne pas rencontrer ses clients ! Sinon, nous ne serions qu’un site Internet et ce serait incompatible avec les valeurs de notre enseigne.”