Des délais bancaires qui s’allongent impactent forcément les projets immobiliers des clients. Quelles en sont les conséquences ? Les courtiers en crédit négocié du réseau PresseTaux livrent de premières réponses.
“Dans certains cas, les clients sont contraints de demander la prorogation de la condition suspensive liée à l’octroi du financement”, introduit par exemple Hervé Grain, courtier PresseTaux à Antony. “Nos clients se reposent de plus en plus sur leur courtier et perçoivent moins le rôle d’expertise de la banque”, constate de son côté Magali Zeller, à PresseTaux Dijon.
“Les dossiers urgents sont bien souvent pénalisés”, remarque Carine Pradelles (PresseTaux Montpellier). “Sinon, nous essayons de négocier plus de remise commerciale afin de minimiser le préjudice si le délai est vraiment long.”
“Il faut que les clients soient patients et qu’ils fournissent les documents nécessaires au montage du dossier de financement le plus rapidement possible. La difficulté est de faire coïncider les emplois du temps de chacun”, précise Marion Nicolas à PresseTaux Nancy.
“En plus du phénomène anxiogène pour le client, certains délais de compromis de vente se sont vus non respectés. Les conditions suspensives d’obtention de prêt et les dates maximum de signatures d’acte d’achat ont souvent été dépassées”, observe Carine Reymond du côté de PresseTaux Montpellier.
“Comme chaque année, afin d’anticiper les fêtes et les congés annuels, les conditions suspensives liées aux financements sont passées de 45 à 60 jours dans les compromis d’achat, à l’image des délais de traitement qui se rallongent”, conclut Cédric Leroy (PresseTaux Sannois).