Vous souhaitez investir dans un bien immobilier mais vous êtes confronté à un taux d’usure trop bas et votre banque refuse de vous accorder un prêt ? Une dernière option s’offre à vous : faire appel à un professionnel du crédit pour tenter de contourner le taux d’usure via un montage optimisé de votre dossier de financement ! Les courtiers du réseau PresseTaux témoignent.
On ne va pas tergiverser : les courtiers PresseTaux s’accordent sur le fait que le taux d’usure reste extrêmement compliqué à contourner. Le moyen d’action dont l’emprunteur dispose réellement est, comme l’explique Jean-Philippe Journet (PresseTaux Caudry), de “baisser au maximum les frais, tous confondus”.
Y a-t-il cependant un quelconque recours concernant le taux d’usure en tant que tel ? Cela serait possible pour des situations spécifiques, avis que développe Magali Zeller (PresseTaux Dijon) : “Dans certains cas, il est possible de contourner le taux d’usure : comme ce taux se base sur les frais obligatoires du dossier, tout tient à rendre facultatif ce qui est obligatoire. La nuance est subtile !”
“L’assurance emprunteur en est un bon exemple, avec notamment l’option en cas d’arrêt de travail de plus de 90 jours ou l’assurance à 100 % sur chaque emprunteur. Or si la banque accepte de diminuer ses exigences dites obligatoires, certains frais d’assurance ne rentreront plus dans le calcul du Taux annuel effectif global (TAEG). Cela peut passer par le fait de ne pas assurer l’arrêt de travail ou moins assurer la personne à risque au profit du co-emprunteur plus facilement assurable…”
Elle met cependant en garde : “Il est primordial que l’emprunteur soit bien assuré. J’insiste bien sur ce point. En passant par un assureur externe, une fois l’accord de banque obtenu sur les conditions d’assurance allégées, cela n’empêche pas pour autant l’emprunteur de demander à son assureur d’augmenter sa couverture avant le déblocage du prêt.”
Damien Lagache, courtier PresseTaux à Béthune, donne une autre piste : “On peut assouplir le taux d’usure en ne finançant que l’achat de la maison et payer avec son apport l’ensemble des frais. L’intérêt est alors d’optimiser le montage en ayant également recours à une assurance externe à la banque afin de réduire le coût de l’assurance emprunteur via une délégation d’assurance bien plus concurrentielle.”