La persistance des taux bas, que personne ne prévoyait durer aussi longtemps, a impacté le marché de l’immobilier. Notamment celui du neuf car elle l’a rendu plus accessible.
“Selon l’observatoire du Crédit Logement, au terme du troisième trimestre 2018, le taux moyen était de 1,43 % en moyenne, après 1,45 % au deuxième trimestre 2018 et 1,48 % au premier trimestre 2018. Pourtant, malgré ces taux très alléchants, Crédit Logement ne note pas de réelle amélioration du marché dans le neuf”, introduit Isabelle Venzal, courtier PresseTaux à Poissy.
Pour Hervé Grain (PresseTaux Antony), la persistance des taux bas “n’a pas eu d’impact significatif pour les ménages éligibles au prêt à taux zéro”. De même que “la suppression du prêt à taux zéro dans certaines zones n’est pas compensée par la persistance des taux bas”.
“Financer du neuf revient en général de 10 % à 20 % plus cher que de l’ancien, et tout le monde ne peut donc pas se le permettre”, analyse Magali Zeller, courtier PresseTaux à Dijon. “Avec les taux actuels historiquement bas, ce marché devient donc bien plus accessible.”
Prenons l’exemple de Montpellier, “une ville en perpétuelle extension où le marché du neuf est de fait important”, décrit Carine Reymond. Les taux bas vont contribuer à maintenir le marché immobilier du neuf car “la ville va connaître une baisse de ce secteur du fait d’un flux migratoire qui se ralentit”, conclut Carine Pradelles, également courtier à PresseTaux Montpellier.