Les investissements locatifs peuvent-ils pâtir d’une hausse des taux d’intérêt ? Pas vraiment, puisqu’une hausse des taux n’a pas d’impact sur les dispositifs fiscaux propres à l’investissement locatif.
À cette question, la réponse de Stéphane Fovez (PresseTaux Saint-Etienne) est claire : “Une hausse des taux n’a aucun impact sur des dispositifs fiscaux.” Ce que confirme Benjamin Clément (PresseTaux Metz) : “Les investissements locatifs n’ont que faire du taux puisque la fiscalité leur permet de déduire les intérêts du prêt.”
“À mon sens, cela risque surtout de rendre certains projets plus tendus en termes d’endettement et donc plus difficile à finaliser”, explique Hervé Grain (PresseTaux Anthony). “En effet, la déductibilité des intérêts rend toujours ce type d’opération intéressante pour les investisseurs.”
Isabelle Venzal (PresseTaux Poissy) poursuit : “Vu que les intérêts d’emprunt sont déductibles des revenus fonciers, dans la mesure où le client ne choisit pas le régime fiscal du micro-foncier (15 000 € de revenus maximum et 30 % d’abattement forfaitaire), les investissements locatifs ne seront pas très impactés.” Pour Cédric Leroy (PresseTaux Sannois), le marché de l’immobilier locatif s’adaptera : “Les prix au mètre carré suivront la tendance inflationniste du moment, ce qui limitera l’impact de la hausse des taux.”
“L’impact négatif de la hausse des taux sur les investissements locatifs est inévitable”, nuance Magali Zeller (PresseTaux Dijon). “Il devrait toutefois être limité dans la mesure où les loyers sont généralement indexés sur l’inflation. Quoiqu’il en soit, l’effet fiscal reste intéressant dans la mesure où les intérêts d’emprunts fonciers viennent se déduire des revenus et baisser l’imposition.”