Une hausse des taux pourrait susciter des dommages collatéraux qui viendraient affaiblir le marché de l’immobilier. Baisse du pouvoir d’achat, amoindrissement de la capacité d’emprunt… Le recours à un courtier sera d’autant plus nécessaire pour bon nombre de clients.
Si le cours des taux remonte, alors “ils pourraient avoir un impact sur l’enveloppe à disposition des clients”, introduit Stéphane Fovez (PresseTaux Saint-Etienne). “À prix immobiliers constants, des taux plus élevés enlèveraient immanquablement du pouvoir d’achat aux particuliers”, complète Cédric Leroy (PresseTaux Sannois). “Avoir recours aux services d’un courtier sera alors essentiel pour optimiser ses conditions d’emprunts et limiter la perte de pouvoir d’achat.”
Autre conséquence mise en avant par Benjamin Clément (PresseTaux Metz) : si les taux remontent, “certains clients vont se dépêcher de finaliser leur projet d’acquisition tant qu’il en est encore temps et d’autres se diront, dans une moindre mesure, qu’ils ne pourront plus se permettre d’acheter”. “Un taux d’emprunt élevé, c’est un taux d’endettement plus tendu”, renchérit Magali Zeller (PresseTaux Dijon). “C’est aussi une baisse de la capacité d’emprunt, avec des projets revus à la baisse.”
Concrètement, des taux plus élevés impliquent “des mensualités plus importantes en fonction des durées, donc un coût global plus important”, détaille Isabelle Venzal (PresseTaux Poissy). “Par exemple, pour un prêt bancaire de 200 000 € sur 25 ans, un taux de 1,80 % impliquerait une mensualité de 828 € hors assurance pour un coût global de 48 511 €, alors qu’un taux à 2,80 % impliquerait une mensualité de 928 € pour un coût global de 78 325 €.”
C’est pourquoi la hausse des taux “entraînerait mécaniquement une baisse du pouvoir d’achat immobilier des ménages”, affirme Hervé Grain (PresseTaux Antony). “Cela peut avoir pour conséquence que les acheteurs achètent moins grand ou plus loin des centres-villes. Ils devront aussi parfois être contraints d’allonger la durée des prêts quand cela est possible au niveau de leur plan de financement.”
“Des taux plus élevés donneraient une moins grande capacité financière”, résume Sophie-Michèle Guyomard (PresseTaux Reims). “C’est pourquoi, si effectivement les taux remontent, nous devrons négocier au mieux pour permettre à nos clients de conserver une enveloppe intéressante en vue de concrétiser leurs projets d’achat immobilier.”